mardi 24 février 2009

9ème jour:--RETOUR A BAMAKO----------------------------------24 janvier 2009








Petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel "LES COLIBRIS", où nous commençons à avoir nos habitudes.
Aujourd’hui la matinée sera consacrée à la visite du musée national de Bamako. Nous l’avions brièvement parcouru le samedi 17 janvier lors de notre arrivée, mais la richesse de son fond méritait une exploration plus approfondie.
Dans la partie archéologique, de magnifiques sculptures en terre cuite provenant de la région de Djenné nous ont séduit par leur expressivité, l’une d’entre elle en particulier représentant un homme assis évoque curieusement le penseur de Rodin.
Dans une autre salle, de nombreux masques et statuettes témoignent de la complexité des rituels d’initiation des diverses ethnies du Mali.
Une troisième salle qui présente de splendides spécimens de textile nous permet d’approfondir nos connaissances sur les traditions maliennes de tissage et de teinture.
Et enfin une quatrième exposition sur la peinture contemporaine en Afrique, donne un aperçu de la vitalité et de la variété des artistes de ce continent. Les œuvres d’Ouattara Bakiri et de Boghossian Skunder m’ont semblé très pertinentes.
Après cette culture de l’esprit, une nourriture plus matérielle s’imposait : le restaurant du musée est des plus accueillants. Malgré les réticences du serveur, nous optons, pour un met dont le nom évoque des saveurs inconnues : le tho…
Notre désir de surprise dépassa nos espérances. Le tho se révéla immangeable pour nos palais occidentaux. A la rigueur les quenelles de manioc bien que collantes et gélatineuses, avec un peu de bonne volonté, ça peut passer, mais l’espèce de sauce verte qui va avec….au niveau de la consistance on pense à un mélange entre la bave d’escargot et la morve d’un nez en état de rhume avancé, quand au gout ça évoque bien ce qu’on voit.










Cet après midi nous sommes invités chez Madame BARRY mère du responsable de l’organisation de notre voyage, dont la famille réside à Bamako.
La réception se déroule dans la cour intérieure de la maison.
A coté de nous, pendant que l’un des garçons s’occupe du thé, les femmes un peu à l’écart, font la cuisine sur un brasero. L’une d’elle, pile une plante de façon à la réduire en bouillie, et à en faire ensuite une sauce pour le plat de mil du lendemain.
La lumière qui baisse rend l’atmosphère un peu étrange.














De nombreuses personnes rentrent et sortent sans arrêt des portes qui donnent sur la cour.
Avec tout ce va et vient on est un peu perdu.
Chez nous en Europe la famille se réduit la plupart du temps à un nombre très limité de personnes : le père, la mère, et les enfants.
En Afrique le cercle familial est considérablement élargi : plusieurs générations et plusieurs degrés de parenté cohabitent sous le même toit, le tout très hiérarchisé quand à la répartition des taches, droits et obligations.
Le soir nous mangeons chez l’épouse Awa de notre contact au Mali, Bassirou Diarra.
A la même table que nous, deux personnes françaises chargées de l’organisation du festival de musique de la ville de st Denis près de Paris.

Tout est excellent, du début à la fin du repas. Nous repartons réconciliés avec la nourriture malienne.

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